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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 13:48

Doute

Une nuit câline dans tes bras s'est achevée ;

Le lendemain est incertain.

Suspendu à tes lèvres comme la goutte de rosée,

Mon rêve dissous s'évanouit dans le matin.


Quiétude

Viens-t'en dans les prés fleuris

Te coucher près de moi sous les saules assoupis ;

Ecoute le zéphyr propice approcher pas-à-pas

Te murmurer les mots doux que j'ai cueillis pour toi.


Retour

Sur l'aurore pourpre, une bise indolente musarde,

Effleurant de ses doigts graciles les ormes encore ensommeillés ;

La Dame Noire, paresseusement, retire son linceul qui s'attarde

Et laisse place au plus beau jour de Dame Nature puisse enfanter.

La rose, engourdie par les frimas d'une aube glacée,

Se pare soudain, sous la tiédeur matinale, de ses meilleurs atours.

Mais que se passe-t-il donc en pareille journée ?

Le cœur est en fête, l'âme resplendit : mon merveilleux amant est de retour !

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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 13:47

Le veilleur de nuit

Je suis le veilleur de tes nuits.

A pas feutrés, je glisse sur tes songes

Quand, drapée dans son voile de brume, la conscience renonce,

Que le temps s'évapore et l'âme s'attendrit.

 

Je suis le veilleur de tes nuits.

Avec le silence pour seul habit,

De ta mémoire, inlassablement, je parcours les lacis ;

Sans relâche, je préserve ton âme du macabre et du maudit.

 

Je suis le veilleur de tes nuits,

L'écumeur de tes peines, tes peurs, tes doutes ;

De ton cœur je chasse les cieux alourdis,

Je bannis les scories pour que sereine soit ta route.

 

Je suis le veilleur de tes nuits,

Le trompeur de ton ennui.

Je fends tes vagues à l'âme moroses

Et embaume ton sommeil de senteurs de rose

 

Et si, d'aventure, les ombres se faisaient menaçantes,

Les tourments rugissants et les peurs glaçantes,

N'aies crainte, avance vers ce phare qui reluit :

Cette lueur, c'est moi, le veilleur de tes nuits.

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 10:42

Rêverie

J'ai fait un rêve.

Tu étais là, dans mes bras,

Mes lèvres contre tes lèvres,

Nulle part et en tous lieux à la fois.

Nos corps nus unis,

Nos âmes guéries,

Nos regards enlacés

Sous la voûte azurée ;

Tu m'as pris la main et susurré tout bas

La promesse d'un amour infini.

Nos cœurs sous la lune alanguis

Ont résonné en cadence du même pas.

Je t'ai vêtu de rosée vespérale ;

Tu m'as couvert de poussière d'étoiles.

Enivré par le tourbillon irrésistible

De tes effluves sensuels,

J'ai gravi les strates intemporelles

De ma passion incoercible.

Evanouis en volutes éperdues,

Nous nous sommes dissous dans l'infini.

Le temps pour nous n'était plus ;

A jamais dans l'éther réunis.

J'ai fait un rêve.

Mon amour n'était plus fatal,

Ma douleur avait signé la trêve ;

Mais le réveil fut brutal

Car tout ceci n'était qu'un rêve

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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 12:00

Adieux

Il est venu, le temps de te dire adieu

Le temps de laisser ton âme quitter le havre

De mon cœur paisible et soyeux

Le temps de tourner la plus belle des pages

D'accepter ton départ pour de nouveaux cieux

Seul sur le quai, je te regarde t'éloigner

Sur le bateau des rêves et de l'oubli

Il me faut lâcher ta main sans tarder

De peur d'errer sans fin dans cette maudite nuit

Las ! Le crépuscule de nos amours a sonné

Il est temps pour moi de déposer mon fardeau affligeant

En ce caveau obscur où les ombres se lamentent en dansant

Autour des amoureux maudits submergés de complaintes éthérées

Où des chimères aux mélancoliques accents

Déversent leurs douces mélopées

Ô cruel destin qui m'a fait croiser tes pas !

J'abandonne ici ton âme dans un morbide chagrin

Même si, pour une ultime nuit avec toi

J'accepterais de mourir au petit matin.

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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 09:23

Pour toi

Pour toi, j'inventerai des mots doux

Dans un souffle les déposerai à ton cou

Pour toi, je bâtirai un autel de marbre blanc

Un lit de roses vermeilles y accueillera nos corps ardents

Couvées par la pâle lueur d'une lune argentée

Nos étreintes exaltées s'y pâmeront pour l'éternité

Pour toi, j'imaginerai des couleurs, en composerai un arc-en-ciel

Qui nous mènera, par-delà le temps, à l'aube d'un amour éternel

Pour toi, je cueillerai les constellations les plus flamboyantes

En ferai l'écrin de ton cœur à la fougue palpitante

Pour toi, de ton âme je me ferai le gardien

A la mission perpétuelle d'en conjurer le déclin

A la tâche chaque jour de la combler de bonheur

Sans jamais faillir, que le ciel m'en soit témoin

Pour toi, je serai la brise sous tes ailes

Qui t'emportera au firmament d'une extase immortelle

Pour toi, enfin, je serai le temps, l'espace, l'infini, l'univers tout entier

Juste pour toi, pour te remercier d'exister.

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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 09:16

Mon amour

Mon amour, je t'ai serré si fort dans mes bras

Que ton empreinte à jamais y reposera

Mon amour, je t'ai sensuellement bercé de mes modestes vers

Aux appas envoûtants de ton âme jamais je n'ai pu me soustraire

Mon amour, je t'ai désiré si souvent près de moi

Que ton ombre hante à présent chacun de mes pas

Mon amour, ton corps étendu tout contre moi, en pose lascive

A laissé sur ma chair des stigmates aux senteurs fugitives

Mon amour, tu as emporté mon cœur dans un univers merveilleux

Où tu m'as abandonné, âme en sursis errant sans fin en des limbes périlleux

Mon amour, ton absence est aujourd'hui si âprement funeste

Que de ton essence voluptueuse, la déchirante réminiscence est tout ce qu'il me reste.

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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 18:42

Traces

Le regard perdu vers l'horizon qui à peine se devine,

Ton visage subrepticement dans les nuages se dessine.

Au loin, un flot nébuleux de paroles ronronne,

Pâle rumeur où ton nom obtsinément résonne.

Je détourne les yeux, tu es là.

Dans chaque visage, c'est le tien que je vois.

Sur ma peau, le spectre de tes mains caressantes s'attarde,

Dernière trace de nos étreintes à présent fânées.

Sans toi, la vie n'est plus qu'un fardeau qu'il me tarde

De déposer sur l'autel de nos amours défuntes et consumées.

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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 18:29
La douleur, peu à peu, s'extirpe avec fracas de mon cœur meurtri, pour se coucher sur le papier...

Rupture

La flamme dans mes yeux s'est éteinte,

Balayée par le souffle cruel de notre rupture.

Mon cœur, encore bercé de nos étreintes,

S'en est allé mourir sur les rives d'une onde impure.

Les trompettes se sont tues ; les oriflammes sont en berne ;

Tout n'est plus qu'ombre, supplice, douleur et peine.

A jamais perdus les délices suaves de ta présence ;

A jamais défendus les charmes enchanteurs de ton âme si belle ;

Ne restent plus que les affres torturants de ton absence,

Ton parfum aux effluves si délectables qui semble soudain si irréel.



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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 21:45
Poème écrit il y a moult années...

Entends-tu ?

Entends-tu mourir au point du jour les ombres de la nuit ?

Entends-tu les peurs soucieuses quitter à l'aube les plis rassurants de leurs voiles maudits ?

Entends-tu les pas inquiétants de cet implacable destin

Qui, jour après jour, s'obstine à nous tendre une main

Qui sans cesse se dérobe et s'acharne à fuir vers demain ?

Entends-tu ce cœur qui ourdit en son sein ses plus sourdes douleurs ?

Entends-tu le silence rieur entraîner les peines en d'insondables profondeurs ?

Entends-tu l'écho de nos blessures anciennes, tapies dans l'ombre de notre inconscience,

Prédateurs maléfiques assoupis, guettant patiemment nos plus infimes défaillances ?

Entends-tu l'âme déchirée du dernier enfant-roi qu'on égorge dans cette folle insouciance ?

Entends-tu l'ivresse apaisante des ces angoisses vagabondes,

Noirceurs si douces qu'on s'y laisserait prendre,

Succomber à leurs bras nonchalants, juste le temps pour l'oubli

D'accomplir sa paisible besogne

Et renaître à la vie.

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 19:53
Interrompu dans mon élan par le précédent post, je raconterai mes tourments amoureux un autre jour.
Toutefois, voici un petit quatrain écrit au bord de l'eau, en pensant à mon amant précité. Je précise que, si je vous le livre ici, c'est parce que je ne l'ai jamais envoyé. Les petits poèmes que je lui envoie, vous me permettrez de les laisser dans mon petit jardin secret, ils ne concernent que lui et moi.

Bercé par les sanglots langoureux

D'une onde pure aux reflets d'opale

Le regard perdu dans les tristes cieux

Mon esprit vagabonde vers mon amour fatal


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