7 août 2009
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Traces
Le regard perdu vers l'horizon qui à peine se devine,
Ton visage subrepticement dans les nuages se dessine.
Au loin, un flot nébuleux de paroles ronronne,
Pâle rumeur où ton nom obtsinément résonne.
Je détourne les yeux, tu es là.
Dans chaque visage, c'est le tien que je vois.
Sur ma peau, le spectre de tes mains caressantes s'attarde,
Dernière trace de nos étreintes à présent fânées.
Sans toi, la vie n'est plus qu'un fardeau qu'il me tarde
De déposer sur l'autel de nos amours défuntes et consumées.